Le Groupe ACP et l’UE s’accordent au sujet du programme de développement pour l’après-2015
Bruxelles, le 20 juin 2014/ ACP – Les soixante-dix-neuf États membres du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Groupe ACP) et les 28 membres de l'Union européenne se sont déclarés conjointement en faveur d'un cadre général universel et solide s'articulant autour des objectifs d'éradication de la pauvreté et de promotion su développement durable, et prenant en compte les défis auxquels les pays ACP sont confrontés ainsi que leurs vulnérabilités spécifiques.
La déclaration a été adoptée lors de la 39ème session du Conseil des ministres ACP-UE tenue les 19 et 20 juin 2014 à Nairobi (Kenya). Elle met l’accent notamment sur la nécessité de régler les questions spécifiques aux pays ACP, en particulier les petits États insulaires en développement (PEID), les pays les moins avancés (PMA), les pays enclavés et les territoires en situation de post-conflit. Elle fait également le constat des défis auxquels les pays à revenu intermédiaire sont confrontés.
Le changement climatique y est considéré comme une des principales menaces pour les États ACP vulnérables car il fait peser des risques à court et à long terme sur les efforts de promotion du développement. Les deux parties appellent à l’intégration de la question transversale du changement climatique dans le cadre global de développement pour l'après-2015.
La déclaration préconise par ailleurs un accent accru sur la nécessité d’assurer des conditions de vie décentes, par le biais notamment d’une couverture sanitaire universelle, et une croissance économique inclusive et durable, en utilisant le cadre préconisé comme un outil de réduction des inégalités, de création d'emplois décents, de promotion d'une consommation et de modèles de production plus durables, et de transformation économique structurelle.
Les États membres ACP et UE exhortent tous les pays et la communauté internationale dans son ensemble à contribuer à la mobilisation de financements pour le programme de développement pour l'après-2015, sous la forme de fonds publics mais également de flux financiers et d'investissements privés. Ils invitent également les pays développés qui ne l'ont pas encore fait à honorer leur engagement à consacrer 0,7% de leur revenu national brut à l'aide publique au développement.
La déclaration conjointe rappelle que même si le programme de développement doit constituer un cadre unique et universel, une appropriation et un appui politique au plan national sont indispensables à sa bonne mise en œuvre, de même que la prise en compte des différents capacités et niveaux de développement des pays.
– Presse ACP