Déclaration du Secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, S.E. M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan
Bruxelles,le 8juin 2021/OEACP: Au nom de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le Secrétaire général, S.E. M.Georges Rebelo Pinto Chikoti, se joint à la communauté mondiale de notre planète bleue pour célébrer la Journée mondiale de l’océan de cette année. En ce jour, nous sommes invités non seulement à reconnaître l’importance de nos océans, mais également à sensibiliser l’opinion publique sur l’impact que les actions humaines ont sur eux, et à adopter des mesures audacieuses et ambitieuses visant à améliorer leur gouvernance. C’est également l’occasion de célébrer l’océan, garant de notre développement, de notre nutrition et de notre subsistance.
L’océan est capital pour le maintien de la vie sur notre planète. Il fournit une grande partie de l’oxygène que nous respirons. Il régule le climat et fournit des moyens de subsistance à des millions de personnes à travers le monde. L’océan et ses ressources constituent le fondement des économies de plusieurs Membres de l’OEACP et, en particulier, des secteurs essentiels tels que le tourisme et la pêche. Les 38petits États insulaires en développement (PEID) de l’OEACP ont un rapport spécial à l’océan, qui est le garant de leurs moyens de subsistance, de leur bien-être, de leur patrimoine et de leur sécurité alimentaire. La qualité de vie des PEID de l’OEACP est inévitablement liée à la santé globale de l’océan et de ses ressources.
Malheureusement, les océans du monde sont gravement menacés par le réchauffement climatique, l’acidification, la surpêche et la pollution. Ces périls affectent la biodiversité et sa capacité à garantir les bénéfices et les services essentiels à nos populations et à la santé de la planète dans son ensemble.
Alors que nous célébrons cette année la Journée mondiale de l’océan sous le thème «l’Océan: vie et moyens de subsistance», le Secrétaire général souligne l’urgence de mener des actions concrètes visant à inverser le cycle de déclin de la santé des océans et à en améliorer la gouvernance. Dans ce contexte, la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) nous rappelle qu’il est important d’agir pour acquérir les connaissances scientifiques tant nécessaires et combler les lacunes dans les politiques, de sorte à restaurer les écosystèmes océaniques dégradés et d’assurer la gestion, l’utilisation et la conservation durables des océans et de leurs ressources.
Le Secrétaire général réaffirme l’engagement de l’OEACP à instaurer des partenariats, une collaboration et une coopération authentiques et durables dans l’optique de mener des actions intégrées qui contribueront à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés nos océans. Le caractère commun et interdépendant des océans du monde exige des efforts coordonnés dans plusieurs régions, avec les divers acteurs et parties prenantes, de sorte à gérer, à utiliser et à conserver durablement les océans et leurs ressources au profit des générations actuelles et futures.